De la naissance d'un collectif à la création d'une association
Coordination 69 Soins Psychiques et Réinsertions est née au début des années 2000 d’un collectif impulsé par les 3 hôpitaux psychiatriques lyonnais (C.H. Le Vinatier, C.H. St Jean De Dieu, C.H St Cyr au mont d’or) et les associations œuvrant pour l’insertion socio-professionnelle des personnes sortant d’hospitalisation psychiatrique.
Ce noyau initial s’est rapidement augmenté des établissements de santé mentale non sectorisés et des autres acteurs associatifs de l’emploi, du logement et de l’accompagnement à la vie sociale. L’ensemble de ces structures ont la même ambition humaniste d’agir collectivement et solidairement en faveur des parcours d’insertion socio-professionnelle et citoyenne des personnes concernées par des troubles psychiques. Elles ont à cœur de lutter également contre la stigmatisation des personnes en situation de handicap psychique.
Ce collectif devient en 2002 Coordination 69 Soins psychiques et Réinsertions.
Trois valeurs cardinales guident cette ambition :
- Le soin et l’insertion sociale sont un humanisme
- Personne ne peut être exclu des droits humains et citoyens en raison d’une maladie ou d’un handicap
- Chaque personne décide et agit librement pour son parcours de vie
Dans le même temps, le cadre législatif ¹ reconnaît enfin comme un handicap les conséquences de l’altération des fonctions psychiques, légitimant et impulsant sur la scène départementale les ambitions et les actions de Coordination 69. (notes de bas de pages avec références législatives précises)
Et c’est dans ce mouvement fécond de la loi du 11 février 2005 que Coordination 69, rejointe par l’UNAFAM, la FNAPSY et ICEBERGS et forte de 22 établissements et associations se crée en association le 8 décembre 2006 avec le soutien affiché de la DDASS et du Département du Rhône. Les groupes d’Entraide Mutuelle la rejoindront progressivement plus tard.
¹ LOI n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale et LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé